Le 27 septembre dernier, le garde des Sceaux Didier Migaud s’est prononcé pour l’ajout de la notion de consentement dans le Code pénal. Actuellement, la loi se concentre sur la preuve de la « violence, contrainte, menace ou surprise », laissant de côté l’élément crucial du consentement. Cette approche a conduit à une réalité décourageante : un nombre stupéfiant de 94 % des plaintes pour viol sont classées sans suite.

Notre associé Antoine Camus, conseil de Gisèle Pelicot et de sa famille, s’exprime sur la notion de consentement dans la définition du viol, lors d’un entretien avec France Info.

« On peut consentir à un acte sexuel qu’on ne désire pas pour avoir la paix, parce qu’on cherche à mettre fin à une situation de harcèlement, on peut y consentir pour garder son travail, pour diverses raisons. Alors il ne faudrait pas que l’introduction de la notion de consentement dans la loi sur le viol se retourne contre les victimes », déclare Antoine Camus.

France InfoInscrire le consentement dans la loi sur le viol : l’idée divise