Mathilde Croze, associée, est interviewée par Le Monde, sur les enjeux juridiques complexes liés à l’utilisation de l’IA dans le domaine du doublage.

En France, la voix bénéficie d’une protection juridique, étant considérée comme un attribut de la personnalité et une donnée personnelle. Mais en pratique, les recours juridiques restent complexes et rarement efficaces face à des plateformes internationales ou à des pratiques frauduleuses. L’IA menacerait ainsi près de 15 000 emplois dans le secteur du doublage en France.

Le cas récent d’Alain Dorval, dont la voix a été utilisée post-mortem pour doubler Sylvester Stallone, soulève des questions sur le respect des volontés et les droits des artistes décédés.

Mathilde Croze revient sur les réels problèmes éthiques que posent l’IA dans le métier des doublages et du clonage des voix et notamment de ce qu’il advient des voix post mortem.
Elle ajoute également que la loi relative à la lutte contre la manipulation de l’information, tout comme la loi informatique et libertés permet à chacun de s’opposer à une utilisation de sa voix après son décès.

Retrouvez l’article de Nicole Vulser dans Le Monde